En France, le secteur immobilier est générateur d’emplois. Dans ce milieu, il existe toute une panoplie de métiers : il y a des postes dédiés à la promotion, à la transaction et à la gestion immobilière. Aujourd’hui, nous allons nous focaliser sur un métier en particulier : le développeur foncier. Peut-être en avez-vous déjà entendu parler, mais que vous ne savez pas exactement de quoi il s’agit ? Explications !
Les missions principales d’un développeur foncier
Le développeur foncier est un professionnel qui intervient dès le début d’un projet immobilier. Il a pour missions de prospecter des terrains à bâtir ou à réhabiliter et d’effectuer le pré-montage du programme. Son objectif est d’identifier des biens immobiliers permettant à un organisme d’ériger des constructions.
Afin de repérer les terrains vacants susceptibles d’accueillir des projets immobiliers, plusieurs options s’offrent au développeur foncier. Il consulte les plans cadastraux des communes et se tient au courant des plans d’aménagement des villes. D’ailleurs, le professionnel entre en contact avec son réseau de connaissances, dont les architectes, les notaires, les agents immobiliers, les sociétés de BTP, etc., mais également les particuliers désireux de vendre leurs biens.
Une fois l’opportunité de construction trouvée, le développeur foncier contacte les propriétaires des terrains en vue de leur faire une proposition financière. Puis il effectue une étude de faisabilité technique, administrative, juridique et financière. Après avoir conclu un accord de principe avec les propriétaires, le développeur foncier doit rendre des comptes à ses collègues. Il leur présente son projet et doit les convaincre de la rentabilité de son programme. Suite à la validation de la direction, le développeur se tourne vers les propriétaires concernés pour leur faire une offre. Il réalise une négociation avant d’acquérir le ou les biens en question. Ensuite, il fait signer une promesse de vente.
Quand les terrains sont acquis, le développeur est chargé d’assurer le pré-montage du projet. Il doit réaliser des dossiers d’urbanisme, formaliser le projet avec l’aide d’un architecte, organiser des visites sur place, faire les démarches administratives nécessaires (demande d’autorisation, etc.) et établir un dossier complet à transmettre à la direction des programmes.
Qualités et compétences requises
Un développeur foncier doit avoir une bonne veille du marché foncier dans son secteur. Afin de mener à bien son travail, il faut qu’il dispose d’une bonne expérience dans le secteur immobilier ou en promotion immobilière. En moyenne, l’expérience attendue est de deux à trois ans. De solides connaissances juridiques sont également indispensables. Il faut maîtriser les règles d’urbanisme, de construction ainsi que le droit environnemental et de propriété.
Afin de faire face à tous les défis, un développeur foncier doit être quelqu’un de dynamique. Il faut qu’il dispose des qualités d’un commercial. Puisqu’il aura affaire à des interlocuteurs diversifiés, une aisance relationnelle et un talent de négociateur sont des critères cruciaux.
Qui embauche les développeurs fonciers ?
Différents types d’organismes ont besoin des services d’un développeur foncier. Le salaire est très varié, il peut dépendre de l’expérience, mais aussi de la structure qui embauche. En général, les sociétés foncières et les entreprises de promotion immobilière sont les plus grands recruteurs de développeurs fonciers.