Il existe une grande variété de modes de chasse que vous pouvez pratiquer en France. Cette activité est réalisée différemment dans chaque région qui possède son propre patrimoine culturel.
Le point sur les habits de chasse
Que le chasseur parte seul ou en groupe, il doit porter une casquette, une veste de chasse ou un brassard orange vif pour des questions de sécurité. Les vestes actuelles sont taillées dans des tissus techniques qui offrent une protection optimale contre la pluie, la chaleur et le froid. Porter un habit de chasse comme on peut trouver sur le site Chasse Market, coupé dans une matière utilisant les technologies Gore-Tex®, Primaloft, Aquatex, etc. vous permet de rester à l’aise durant votre battue. Une veste avec capuche est idéale pour allier confort et discrétion. Quant aux vestes de camouflage, elles peuvent être parées d’un imprimé Optifade® pour vous permettre de vous dissimuler dans l’environnement naturel de l’animal. En général, elles comportent également une doublure antimicrobienne et anti-odeur pour vous offrir davantage de confort de port.
Les chasses dites traditionnelles
Les chasses traditionnelles sont également appelées « chasses régionales » et font partie du patrimoine culturel dans certaines régions. Elles sont soumises à des lois strictes en raison de leur caractère très spécifique. Ces chasses sont permises par arrêté ministériel sur des territoires délimités. Des moyens particuliers sont usités et les conditions de pratique sont bien précises.
La chasse à tir
Parmi les quatre modes de chasse autorisés, la chasse à tir est la plus répandue en France. Praticable en groupe et en individuel, elle nécessite l’utilisation d’une arme qui peut être une carabine, un fusil ou un arc. Cette méthode de chasse s’applique sur tous les gibiers et vous pouvez également la pratiquer avec ou sans chien. Réalisée individuellement avec seulement un ou deux chiens, la chasse à tir concerne principalement la chasse de petits gibiers. Elle se fait à travers un milieu ouvert à l’instar d’un bocage ou d’une plaine.
La chasse au vol
La pratique de la chasse au vol inclut l’utilisation des rapaces. Ces derniers sont employés en haut vol (lanier, faucon pèlerin, gerfaut, sacre ou hybrides) et en bas vol (éperviers, hibou, grand duc, aigle royal, ou buse de Harris). Cette technique s’utilise sur le petit gibier à poils et à plumes. Par ailleurs, l’utilisation, le transport et la détention de rapaces pour la chasse sont soumis à une autorisation préfectorale individuelle. Dans le cas d’une utilisation des oiseaux pour vous débarrasser des animaux nuisibles, l’opération est également possible sur autorisation préfectorale individuelle.
La chasse à courre, à cor et à cri
La chasse à courre à cor et à cri est une pratique qui consiste à traquer l’animal avec des chiens aidés par des veneurs qui crient ou qui sonnent des cors et des trompes. L’équipe de vénerie comporte des membres dirigés par un maître d’équipe, lui-même assisté de valets de chiens et de piqueux. L’on parle de grande vénerie pour chasser le sanglier, le cerf, le daim et le chevreuil. La petite vénerie concerne le renard, le lièvre et le lapin de garenne. Quant à la vénerie sous terre, il s’agit de la capture par déterrage d’un ragondin, d’un blaireau ou d’un renard mis en difficulté par des chiens.
La chasse individuelle
La chasse individuelle peut se faire de différentes manières, avec ou sans chien. On distingue quatre types de chasses individuelles.
La chasse devant soi
La chasse devant soi est une variété de chasse à tir pratiquée de manière individuelle. Elle se déroule dans une plaine avec un « chien d’arrêt » (épagneuls, braques, setters, pointers ou griffons) pour chasser du gibier à plumes. Il approche, marque et arrête la proie jusqu’à ce que le chasseur arrive. Quant à la chasse avec un « chien leveur de gibiers » (cocker ou springer), elle consiste pour le chien à juste trouver la proie (bécasse, faisan ou lapin) sans l’arrêter ni la poursuivre par la suite.
La chasse à l’approche
La chasse à l’approche consiste à chercher et à approcher le gibier sur un seul territoire. Le chasseur part seul et utilise des jumelles ainsi qu’une arme. Le mouflon, l’isard, le chamois, le renard, le sanglier, le chevreuil et le cerf sont chassés.
La chasse à l’affût
Lors d’une chasse à l’affût, vous devrez vous cacher dans les secteurs fréquentés par les animaux. Grâce à ce mode de chasse, vous identifiez avec précision l’animal. Elle se pratique au crépuscule ou au lever du jour du haut d’un mirador pour chasser le chevreuil, le cerf, le renard et le sanglier.
La billebaude
Dans la billebaude, le chasseur cherche le gibier à travers le territoire (haies, plantations de vignes, parcelles de culture, etc.). Avec un chien, cette méthode s’emploie sur les grives, les alouettes, les merles et les pigeons.
La chasse collective
La chasse collective est praticable dans toute la France. Il s’agit du mode de chasse principal usité pour le grand gibier. L’on distingue deux types de chasse en fonction des chiens usités.
La chasse aux chiens courants
Dans une meute constituée de chiens courants, la zone de chasse doit être plus vaste. Les chasseurs ne se postent pas de façon régulière, mais en fonction du passage des animaux. Vous pouvez procéder à un repérage des animaux (faire le pied) le matin, puis lancer les chiens à la poursuite de l’animal repéré.
La chasse en battue
Également appelée traque, la battue se fait dans une zone encadrée par des chasseurs postés à intervalle régulier. Les rabatteurs se positionnent à l’intérieur de la battue avec des chiens (teckel ou fox) afin de pousser le gibier vers les lignes de chasseurs. Ces derniers tirent en dehors de l’enceinte lorsque ce sont des chevreuils, des cerfs ou des sangliers qui franchissent la ligne de tir. Il est question de levée d’étang quand les chasseurs se placent autour d’un étang pour faire s’envoler les canards.